GOBIA : UNE AVENTURE EXTRA-ORDINAIRE

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Encore un immense merci pour votre soutien financier, matériel, professionnel ou simplement amical pour certains. 

Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin..

 

Je reviens d'un mois de "presque vide" après cette expédition Mongole. 

Beaucoup de boulot à mon retour et besoin d'un "sas" avant d'entamer une nouvelle année / saison. 

Difficile de résumer une telle aventure, difficile de mettre des mots sur ce que j'ai vécu, tout est allé si vite.

 

Voici tout d'abord quelques images de ce merveilleux projet : 

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Au programme, pas loin de 2300 km, 30 000 mètres de dénivelé positif à vélo dans un des lieux les moins densément peuplés du Monde et surtout l'un des plus hostiles à la vie. 

L'objectif était de vivre comme un Nomade durant cette vingtaine de jours, de vivre intensément la Mongolie et surtout le désert de Gobie, deuxième plus grand désert du Monde. 

Le désert de Gobi revêt une importance historique, non seulement pour son appartenance à l'Empire mongol, mais aussi parce qu'il constituait l'un des points de passage de la route de la soie. Aussi pour moi car c'est l'un des rares lieux sur Terre où l'humain a historiquement réussi à s'adapter au désert et à ses conditions climatiques extrêmes. 

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Difficile de résumer une telle aventure, l'idée de cette seconde étape du 666 Project était de traverser une grande partie de la Mongolie par une de ses traces les plus dures et d’en montrer l’envers du décor, sa faune, sa flore mais aussi ses populations nomades et semi-nomades. Aussi, parce que c'est un des derniers territoires véritablement sauvages du monde. C'est un territoire protégé où l’homme n’a que très peu sa place. Le froid, l’altitude, le manque de nourriture, l’impossibilité de survivre pour les bêtes et les difficultés d’approvisionnement en font un des endroits les plus préservés du monde mais aussi l’un des plus hostiles. La nature y est authentique, sauvage. 

 

Entre 10 et 17h d'effort par jour avec une grosse pause le midi et très peu de kilomètres la nuit. 

J'en ai chié, beaucoup mais j'ai appris, beaucoup aussi. N'est-ce pas là le sens même de mes aventures, l'apprentissage. 

L'apprentissage sur moi même : rouler dans ces univers, y survivre aussi par des températures proches des - 25 degrés en fin d'aventure. 

L'apprentissage sur ce Monde aussi en constante et très rapide évolution / révolution. 

 

Très étonnant pour moi de rencontrer ces populations Nomades qui par définition n'ont pour certaines ni télévision, ni téléphone, parfois même ni maison avec les murs et les toits comme nous le concevons ici en Occident.

Certaines par contre avaient tout, 4G, TV, des tonnes de jeux pour les enfants malgré leur bien relatif nomadisme. 

 

Ce fût merveilleux et nous en ramenons des images incroyables avec Keryan qui a passé l'intégralité de cette aventure à quelques mètres de moi. 

Au programme, un nouveau documentaire qui sera sans doute l'un des plus esthétiques de tous. 

 

Nous travaillons avec Keryan en ce moment même pour rencontrer des producteurs et diffuseurs.

 

Le prochain désert sera en Amérique du Sud au Chili / Bolivie : le désert d'Atacama, le plus sec du Monde sur 3000 km normalement en mai prochain, il sera précédé de quelques épreuves d'Ultra (Atlas Mountain Race notamment) en essayant d'y briller. 

 

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